« Ave, habitant du Pays de Sarrebourg. Celle qui est morte pour toi te salue. » Cette interpellation émane du fond des âges. Et du fond d’une tombe récemment mise au jour par des archéologues lors de fouilles dans les nécropoles de l’antique Pons Saravi.
Sous les pinceaux des scientifiques, un squelette se dévoile peu à peu. Et livre sa tragique histoire… Ces ossements sont ceux d’une femme d’une quarantaine d’années. Les bijoux disposés autour d’elle comme des offrandes laissent penser qu’il s’agissait d’une riche Romaine habitant la villa de Saint-Ulrich. Rapidement, les archéologues détectent des marques suspectes. Cette mort, qui remonterait à l’an 110, n’a rien de naturel. Et tout d’un meurtre !
Pourquoi cette femme a-t-elle été tuée ? Comment ? Et par qui ? Voilà l’enquête qui sera confiée aux visiteurs du Musée du Pays de Sarrebourg ce samedi 18 mai, à l’occasion de la Nuit européenne des musées. La murder party « Caedes Ponte Saravi » (Meurtre dans l’Antique Sarrebourg), organisée par le Musée du Pays de Sarrebourg, la Compagnie des Joueurs et la Garde de Pons Saravi, débutera dès 18 h 30. Les détectives auront jusqu’à 22 h pour résoudre l’énigme. Pour connaître la vérité, il faudra interroger des personnages antiques, analyser des indices… Les bénéfices de cette murder party aideront à financer un diagnostic de restauration de 8 sculptures en bois polychromes du musée.
Expositions à découvrir et à venir
N’est pas Hercule Poirot ou Jessica Fletcher qui veut. Aussi, pour ceux qui ne se sentent pas l’âme d’un fin limier, le musée, de même que la chapelle des Cordeliers, ouvriront leurs portes gratuitement et sans avoir à attendre la nuit tombée. L’occasion de (re)découvrir le vitrail monumental de Marc Chagall, les collections archéologiques, les chefs-d’œuvre de la faïencerie de Niderviller ou les récentes acquisitions de l’artiste Yvette Cauquil-Prince.
Expositions permanentes et temporaires seront à visiter. Il sera même possible de préparer la prochaine, attendue pour juillet, consacrée aux brasseries sarrebourgeoises. Pour compléter ses vitrines, le musée recherche des informations, photographies, cartes postales, verres, en-tête de lettre, objets publicitaires, sur la brasserie Lütz notamment, qui a succédé à la brasserie du Dauphin créée en 1820 par M. Antoni. En 1896, de nouveaux bâtiments avaient été construits, notamment une salle de brassage en briques de forme cubique. En 1918, cette brasserie était mise sous séquestre et en 1920, elle est passée sous le contrôle de la brasserie de Dombasle (Meurthe-et-Moselle). Elle a fusionné avec la brasserie de l’Espérance à Schiltigheim (Bas-Rhin) en 1968 et elle a fermé ses portes l’année suivante.
Murder party samedi 15 juin: ouverture des portes à 18 h 30 ; 10 € par personne, groupe de 8 personnes maximum. Inscription obligatoire. Petite restauration sur place. Infos : 03 87 08 08 68 ou musee@mairie-sarrebourg.fr.
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