Que comptez-vous faire pour enrayer le déclin des classes moyennes ?
Marc Baud-Berthier, Lutte ouvrière
« La classe capitaliste veut que les travailleurs, qu’ils soient métallurgiste, femme de ménage, ingénieur, etc., acceptent d’être davantage exploités. En prenant conscience de sa force collective, le monde du travail peut imposer de vraies augmentations de salaires indexées sur les prix. »
Jean-Philippe Bott, Reconquête
« Le déclin des classes moyennes est essentiellement dû au matraquage fiscal qu’il soit direct ou indirect. Si nous pouvons redonner du pouvoir d’achat, notamment, en baissant la CSG sur les salaires et les pensions, nous pourrions donner un bon coup de fouet à notre économie. »
Émilie Crenner, Modem
« Je souhaite améliorer le pouvoir d’achat par le travail. Pour cela, j’appuierai toutes les mesures qui permettront aux entreprises d’augmenter durablement les salaires entre le Smic et 2 500 € nets en réformant les aides aux entreprises et la prime d’activité. »
Léna Decker, 57-Parti des Mosellans
« Nous voulons rendre la fiscalité équitable en diminuant le nombre de Français totalement exonérés et en augmentant l’impôt des ultra-riches. Pour redonner du pouvoir d’achat, nous soutiendrons la réduction des charges sur le travail qui devra servir intégralement à augmenter les salaires. »
Fabien Di Filippo, Les Républicains
« Les classes moyennes ont toujours porté le développement de la France par leur travail. Les aides à crédits qui ont attisé l’inflation ont concouru à leur paupérisation. C’est sur la revalorisation du travail qu’il faut agir de toute urgence, puis sur l’accès au logement des jeunes ménages, le coût des carburants et des transports et la garantie de la sécurité au quotidien dans nos rues. »
Hélène Girardot, Nouveau front populaire
« Nous souhaitons réparer les services publics, réinstaurer la retraite à 60 ans, une fiscalité plus juste, indexer les salaires sur l’inflation, contrôler le prix des énergies, aider les TPE-PME, augmenter le Smic et les retraites au minimum à 1 600 €. »
Océane Simon, RN
« Nous proposons de permettre aux entreprises de pouvoir augmenter les salaires de leurs employés de 10 % tout en exonérant cette hausse de cotisations patronales. Une autre mesure que nous défendons est celle de la suppression des impôts sur l’héritage direct pour les familles modestes et les classes moyennes. »
Souhaitez-vous conserver le droit local Alsace/Moselle ?
Marc Baud-Berthier, Lutte ouvrière
« Tous les régimes d’assurance maladie font des économies sous la pression de l’État qui veut subventionner par milliards les grands capitalistes. Le monde du travail a la force collective pour prendre sur les énormes profits des grands patrons afin d’assurer un accès à la santé pour tous. »
Jean-Philippe Bott, Reconquête
« Je pense qu’il y a des priorités autres que le droit local mais, pour vous répondre, appartenant à un parti conservateur, je ne vois pas le besoin d’y toucher d’autant plus que la population d’Alsace/Moselle et moi-même y sommes attachés. »
Émilie Crenner, Modem
« Parce que chaque territoire a son histoire et ses particularités, et parce qu’il fait partie de nos vies, je n’accepterai aucun compromis pouvant mettre à mal le droit local. C’est une question de patrimoine. Au nom de quel totem devrions-nous sacrifier ce particularisme ? »
Léna Decker, 57-Parti des Mosellans
« Oui et nous réclamons une garantie constitutionnelle pour pouvoir élargir son champ d’application (impossible actuellement), l’adapter ainsi aux évolutions sociales, économiques et techniques en lien avec les élus et les professionnels et en faire un droit territorial. »
Fabien Di Filippo, Les Républicains
« Le droit local est un héritage qui constitue une spécificité précieuse de notre culture. J’en défends le principe face aux remises en cause régulières des groupes radicaux à l’Assemblée, mais il faut être vigilant sur des changements insidieux venant de nouvelles lois qui en écrasent certains aspects, comme nous l’avons montré sur l’annualisation du temps de travail dans nos communes et la question du maintien du Vendredi saint et de la Saint-Etienne comme jours fériés. »
Hélène Girardot, Nouveau front populaire
« Nous voulons généraliser la loi de séparation de l’Église et de l’État en Alsace-Moselle et, sur la France entière, étendre notre régime local de santé, augmenter nos droits sociaux via la Sécurité sociale intégrale, le paiement des jours de carence. »
Océane Simon, RN
« Concernant la conservation du droit local, le Rassemblement national a toujours été très clair sur sa position : nous souhaitons le maintien du droit local ainsi que du concordat. »
Quelles mesures défendez-vous pour lutter contre la précarité en milieu rural ?
Marc Baud-Berthier, Lutte ouvrière
« L’État ne cesse de fermer des hôpitaux ou des bureaux de postes par économie. Il faut au contraire permettre l’accès aux services publics à tous, plutôt que de multiplier les cadeaux financiers au grand patronat. Les travailleurs, ouvriers et paysans, mobilisés en force, pourraient imposer cela. »
Jean-Philippe Bott, Reconquête
« Cette précarité peut être combattue avec des mesures fortes comme le retour d’un service public, de personnels médicaux et la généralisation du télétravail. Ces points donneront un attrait à une ruralité bien souvent mise à mal par l’offre de proximité d’une plus grande ville. »
Émilie Crenner, Modem
« Nous devons nous appuyer sur la lutte contre la fraude fiscale et sociale pour développer les mesures de redistribution. J’aimerais également défendre l’idée d’une TVA flexible entre zone rurale et zone urbaine ou d’une redistribution partielle de TVA en zone rurale. »
Léna Decker, 57-Parti des Mosellans
« Nous souhaitons soutenir l’agriculture locale (subventions, formations) ; diversifier l’économie via le tourisme, l’artisanat et les PME ; faciliter l’accès des entrepreneurs au microcrédit ; inciter à la mutualisation intercommunale ; renforcer des services de santé ; réhabiliter le bâti ancien en logements sociaux ; rouvrir des lignes de train. »
Fabien Di Filippo, Les Républicains
« J’ai toujours tenu au Parlement une ligne visant à réduire les fractures territoriales par le retour de services publics physiques de proximité, l’accompagnement spécifique des entreprises qui viennent y créer de l’emploi, le maintien des dessertes ferroviaires et la remise en cause de la double taxation des carburants qui pénalisent nos concitoyens vivant dans les zones où il n’y a aucune alternative à la voiture. »
Hélène Girardot, Nouveau front populaire
« Nous souhaitons : instaurer des prix plancher pour les agriculteurs, bloquer les prix sur produits de première nécessité, aider les commerces de proximité, réintroduire les emplois aidés pour les associations, renforcer les services publics et médicaux pour une égalité territoriale. »
Océane Simon, RN
« Nous défendons le pouvoir d’achat des habitants de milieux ruraux, souvent contraints d’utiliser leur voiture pour se déplacer, en baissant la TVA de 20 % à 5,5 % sur les énergies (carburant, gaz, fioul, électricité) en les considérant comme des biens de première nécessité. Nous lutterons également contre les déserts médicaux. »
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