« Nous sommes heureux de voir la police dans ces locaux adaptés à ses fonctions » : c’est par ces mots que le maire de Sarrebourg Alain Marty a conclu son discours, lors de l’inauguration du nouveau commissariat de la ville ce lundi. « Une longue histoire« , a rappelé le maire, après plusieurs années de déboires, pour un projet qui aura au final coûté un peu plus de trois millions d’euros. Un nouveau commissariat finalement inauguré, et dans lequel les agents sont installés depuis juillet 2024.
Lors de ce déplacement, les syndicats de police ont été reçus par les conseiller du ministre. L’occasion de faire valoir plusieurs revendications, en ce qui concerne l’investigation, les logiciels utilisés par les agents, mais aussi les effectifs. Un vrai souci sur la zone est, notamment en ce qui concerne la filière judiciaire, regrette Mathieu Weber, délégué Unsa police : « Beaucoup demandent à partir, ou personne ne veut vraiment venir dans la zone est. À Sarrebourg, on a deux enquêteurs qui vont partir à la fin de l’année. Et ils ne sont à ce jour pas remplacés. Ils ont une qualification particulière, celle d’officier de police judiciaire. Une qualification importante, mais rare sur le département comme dans le reste de la France« . Et d’ajouter sa perplexité face à une éventuelle réponse du ministère : « C’est toujours intéressant de faire valoir nos revendications, maintenant, les difficultés budgétaires font que nous ne sommes pas sereins pour avoir du monde« .
Un ministre en campagne ?
Aux côtés d’Alain Marty dans la salle des fêtes de Sarrebourg, le ministre de l’Intérieur a également pris la parole avant un temps d’échange avec plusieurs maires présents face à lui. Bruno Retailleau a exprimé son attachement aux élus locaux et aux préfets, en prenant aussi le temps d’exposer sa vision de la ruralité et des défis auxquels font face les préfets et les élus locaux. Parmi eux, la bureaucratie, une des « mâchoires » qui font pression sur les maires. « L’écoute qu’il a pu avoir est très valorisante, pour nous« , estime Annette Jost, maire d’Haraucourt-sur-Seille, 120 habitants.
Bruno Retailleau a aussi dressé les « quatre cercles de feu » qui menacent la société : le « narcotrafic », la « délinquance au quotidien », « l’islamisme » et enfin « l’immigration illégale ». Et ce, alors qu’il est en concurrence directe avec le chef des Républicains à l’Assemblée, Laurent Wauquiez, pour prendre la tête de son parti cette année. Même si Bruno Retailleau n’a pas encore annoncé officiellement sa candidature.
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