Les candidats aux législatives 2024 sont entourés de flou, les grands ensembles (Majorité présidentielle, Front populaire, Alliance RN-LR) brouillant les pistes. Découvrez le détail par parti et par circonscription…
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Dans les 577 circonscriptions que compte le pays, ce sont pas moins de 4 000 candidats qui seront en lice, ce dimanche 30 juin, pour le premier tour des élections législatives 2024. Alors, qui sont ces candidats aux élections législatives ? Qui sont ceux qui se présentent dans votre circonscription ? Découvrez grâce au moteur de recherche ci-dessus tous les candidats dans votre circonscription en cherchant une ville, une commune, ou un département. Cliquez aussi sur la carte ci-dessous pour trouver les listes de candidats dans un département.
Le dimanche 30 juin, les résultats du vote du premier tour permettront de qualifier tous les candidats ayant recueilli au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits, ils seront, dans l’immense majorité, au nombre de deux. Le second tour donnera lieu à des discussions intenses pour les reports de voix, avec soit de nouvelles alliances, soit des appels au vote, qui peuvent s’avérer déterminants. Trouvez les candidats près de chez vous avec notre carte :
Trois grands blocs, Ensemble (Majorité présidentielle), le Nouveau Front populaire et l’Alliance RN-LR présentent chacun un candidat unique dans chaque circonscription, sous des étiquettes communes. De quoi brouiller les pistes et rendre l’élection législative 2024 particulièrement illisible pour les électeurs. Mais pour quel parti allez-vous voter concrètement ? Nous avons décortiqué les candidatures des trois grands ensembles qui devraient se disputer la majorité. Voici les véritables candidatures par parti (LFI, PS, EELV, PCF, DVG, Renaissance, Modem, Horizons, Parti radical, DVD, LR, RN…) pour le dimanche 30 juin.
Quelques heures après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le Parti socialiste, le Parti communiste, Europe Ecologie Les Verts, La France insoumise, Place publique et le pôle écologiste se sont réunis pour bâtir une alliance. En quelques jours, les formations de gauche se sont réparties les circonscriptions de manière à présenter des candidatures uniques : 229 pour La France insoumise, 175 pour le Parti socialiste-Place publique, 92 pour les écologistes et leurs alliés, 50 pour les communistes. Voici le détail par circonscription :
Sur le quota de La France insoumise, Adrien Quatennens a finalement annoncé renoncer à sa candidature dans le Nord. LFI a investi à sa place Aurélien Le Coq, co-animateur national des Jeunes insoumis. Par ailleurs, la non-réinvestiture de plusieurs députés a fait polémique : Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), Raquel Garrido (Seine-et-Marne), Danielle Simonnet (Paris), Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine) et Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône). En revanche, le député de la Somme François Ruffin est candidat à sa réélection, tout comme la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain. LFI a également décidé d’investir le militant du NPA Philippe Poutou dans la 1ère circonscription de l’Aude.
Côté socialistes, la candidature de François Hollande a fait réagir : l’ancien président de la République a été investi dans la 1ère circonscription de Corrèze, son fief. Autre candidature surprenante : celle de l’ancien ministre de la Santé d’Emmanuel Macron, Aurélien Rousseau, investi par Place publique dans la 7ᵉ circonscription des Yvelines. Ce dernier avait quitté le gouvernement à la suite du vote de la loi immigration. Côté communistes, le jeune Léon Deffontaines, tête de liste défaite aux européennes, est candidat dans la 3e circonscription de la Somme. Le patron du PCF, Fabien Roussel, est candidat à sa réélection dans le Nord. Côté EELV, la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier, se présente comme suppléante de Samira Laal dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.
A droite, la branche de LR qui a suivi Eric Ciotti dans son rapprochement avec le parti de Jordan Bardella présente 62 candidats, qui seront donc soutenus par le RN. Le Rassemblement national réinvesti pour sa part la grande majorité de ses députés sortants. Voici le détail des candidatures :
Parmi les candidatures à suivre, celles de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais (11e), Jean-Phlippe Tanguy dans la Somme (4e) ou encore Sébastien Chenu dans le Nord (19e). La branche minoritaire de LR, qui a suivi son président Eric Ciotti, compte en premier lieu le député de la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes lui-même, qui n’aura donc pas de candidat du RN face à lui. Il a été suivi dans son alliance par une autre députée du département, Christelle d’Intorni, ainsi que par le président des Jeunes républicains, Guilhem Carayon, qui se présente dans le Tarn. Le député sortant Meyer Habib, dans la 8e circonscription des Français établis hors de France, suit également le mouvement. A noter encore la candidature de plusieurs chroniqueurs de CNews sous cette double-investiture : Guillaume Bigot, Sébastien Laye, Philippe Fontana ou encore Charles Prats. Une ancienne députée macroniste, Typhanie Degois, rejoint également l’alliance et se présente en Savoie.
La majorité des députés LR sortants ont cependant refusé l’alliance avec le RN : la branche historique du parti a annoncé tôt ce lundi avoir investi « près de 400 candidats dans 93 départements et dans les circonscriptions des Français de l’étranger ». La secrétaire générale du parti est candidate naturellement à sa réélection dans le Doubs, tandis que le patron sortant des députés LR Olivier Marleix se représente dans la 2e circonscription d’Eure-et-Loir.
Renaissance, Horizons et le MoDem, les trois principales forces macronistes, réinvestissent sans surprise la plupart de leurs députés sortants. Mais conformément aux annonces faites par l’exécutif, la majorité présidentielle ne présente pas de candidats face à certains députés sortants d’autres camps, jugés « constructifs » ou dans « l’arc républicain ». Voici le détail des candidatures :
La branche LR historique a en effet conclu quelques arrangements locaux avec la majorité présidentielle, notamment dans les Hauts-de-Seine. Celle-ci a par ailleurs décidé de ne pas investir de candidats face à une vingtaine de députés sortants, LR, socialistes ou du groupe LIOT. Ainsi, aucun candidat « Ensemble pour la République » n’a été investi face à François Hollande en Corrèze. De plus, quelques accords ont été trouvés avec LR au niveau local : dans les Hauts-de-Seine, la droite et les macronistes présentent des candidatures uniques dans chaque circonscription. Accords similaires en Loire-Atlantique et à Marseille par exemple.
Par ailleurs, plusieurs membres et anciens membres du gouvernement sont candidats à ces élections législatives : le Premier ministre Gabriel Attal se présente dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, sa prédécesseure Elisabeth Borne dans la 6e du Calvados. Gérald Darmanin candidate dans la 10e du Nord, Olivier Véran dans la 1ère de l’Isère, Stéphane Séjourné dans la 9e de Paris. En revanche, l’ancien ministre des Solidarités Damien Abad, mis en examen pour tentative de viol en mai, n’a pas reçu l’investiture de la majorité présidentielle pour être candidat à sa réélection dans l’Ain.
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